De nos jours nous sommes plusieurs à avoir eu notre premier enfant dans la trentaine. Dans mon entourage, c’est presque la norme. Nous avons passé notre vingtaine sur les bancs des universités à ouvrir nos horizons, dans les cafés à refaire le monde et dans les bars à s’éclater. La bohème, quoi! Notre vingtaine était consacré à notre épanouissement personnel au grand dam de nos grands-mères qui ne cessaient de nous répéter « attendez pas trop pour commencer votre famille ; les enfants, mieux vaut les avoir jeune ». Pour mes copines et moi avoir des enfants impliquaient d’avoir d’abord fini nos études, d’avoir voyagé un peu, d’avoir débuté notre carrière et surtout d’avoir rencontré l’homme qui en vaudrait la peine. Entre vous et moi, quand je constate à quel point je me donne à mon enfant aujourd’hui, je ne regrette pas d’avoir eu cette période de liberté égocentrique à refaire le monde un million de fois.
Ceci dit, nos grands-mères n’avaient pas tort, il y a des risques à avoir son premier enfant vers la fin de la trentaine et dans la quarantaine. Une étude exhaustive menée par l’institut canadien de l’information a démontré de façon probante à quel point les risques sont plus élevés lors d’une grossesse passé 35 ans. Parmi ceux-ci on mentionne :
- Un accouchement prématuré
- Le diabète gestationnel
- L’hypertension et la prééclampsie
- Un placenta praevia
- Un accouchement par césarienne
Évidemment, l’idée ce n’est pas de décourager les femmes à enfanter après 35 ans. Il faut juste se rappeler que ces risques sont bien réels et faire suivre sa grossesse adéquatement par les professionnels en obstétrique afin de les minimiser.
Pour plus d’infos sur cette étude vous pouvez consulter cet article du Devoir ICI.
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