On apprenait dernièrement qu’on manque d’obstétriciens au Québec ce qui tombe un peu mal compte tenu du mini-baby-boom auquel nous assistons présentement. Pendant ce temps, de nombreuses sage-femmes sont au chômage faute d’endroits où travailler. Et pourtant, la demande pour ce service augmente chaque année. Plusieurs couples se voient refuser la possibilité d’accoucher en maison de naissance par-ce qu’il n’y a pas de place pour eux. Force est de constater, qu’il y a pénurie de maison de naissance et malgré le cri d’alarme des populations, les dirigeants politiques font les sourds. Et on se demande vraiment pourquoi. Est-ce une question de sécurité ? Non impossible, puisqu’il a été démontré que pour des grossesses sans complications, les accouchements en maison de naissance se déroulaient mieux qu’en milieux hospitaliers. Est-ce alors une question de coût de financement ? Des sous, on en trouve lorsqu’il faut financer des services ultra-spécialisés de procréation assistée, alors il me semble qu’il faudrait en trouver pour financer les endroits où les femmes accouchent et y font leur suivi de grossesse.
Plusieurs soupçonnent le gouvernement de cultiver une volonté inavouée d’intégrer les sages-femmes au corps hospitalier comme c’est déjà le cas dans nombre de pays occidentaux. Ce qui serait malheureux puisque ces maisons de naissance font l’envie de plusieurs.
Je vous présente une vidéo qui commence à circuler sur le Web sur ce problème dont on a pas fini d’entendre parler.